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L'amant de Marguerite Duras
Titre: L'amant
Auteure: Marguerite Duras
Editions: France loisirs
Collection: 50 ans
Nombre de pages: 127
ISBN: 978-2-2981-6273-8
Roman autobiographique mis en image par Jean-Jacques Annaud, L'amant est l'un des récits d'initiation amoureuse parmi les plus troublants qui soit. Dans une langue pure comme son sourire de jeune fille, Marguerite Duras confie sa rencontre et sa relation avec un rentier chinois de Saigon. Dans l'Indochine coloniale de l'entre deux-guerres, la relation amoureuse entre cette jeune bachelière et cet homme déjà mûr est sublimée par un environnement extraordinaire. Dès leur rencontre sur le bac qui traverse le Mékong, on ressent l'attirance physique et la relation passionnée qui s'ensuivra, à la fois rapide comme le mouvement permanent propre au sud de l'Asie et lente comme les eaux d'un fleuve de désir. Histoire d'amour aussi improbable que magnifique, L'amant est une peinture des sentiments amoureux, ces pages sont remplies d'un amour pur et entier.
En faisant mes achats trimestriels chez France loisirs, j'ai acheté ce classique paru pour fêter les 50 ans de ces éditions. Je n'avais jamais rien lu de cette auteure et je souhaitais la découvrir. J'avais envie d'une lecture légère et courte, alors je me suis lancée dans cette histoire où il est question d'une histoire entre une jeune fille de quinze ans et demi et un riche chinois. Je ne vais certainement pas me faire d'amis, mais j'ai détesté cette lecture.
Tout d'abord, je pensais que j'allais lire une histoire d'amour. Je conçois que je n'ai peut-être pas tout compris, mais je n'en ai pas trouvé dans ce livre. En général, j'arrive à accrocher aux lectures qui présentent des histoires un peu (parfois beaucoup) borderline parce que, quand c'est dans un livre, disons que c'est plus tolérable. Mais là, j'ai trouvé la lecture dérangeante. Je pense que c'est dû au style de l'auteure qui utilise régulièrement des termes généraux pour parler de ses personnages. A mon sens, cela ne m'a pas permit de m'attacher à eux. Au contraire, je les ai trouvé un peu vides.
D'ailleurs, en ce qui concerne la plume de Marguerite Duras, j'ai eu du mal. C'est assez décousu, tant au niveau de l'histoire que des procédés utilisés. Quand elle parle d'elle-même, elle passe de la première personne à la troisième, sans forcément de transition, alors parfois j'étais perdue. De plus, elle parle du présent, puis du passé et ensuite évoque le futur… Ces cent-vingt-sept pages ont vraiment été difficiles.
Je comprends tout à fait que l'on puisse aimer. C'est vrai que l'ouvrage a un côté assez poétique. Je pense que ma sensibilité et peut-être même le moment de la lecture ne m'ont pas permit d'apprécier ce roman. Une collègue m'a conseillé un autre ouvrage de l'auteure: La vie tranquille. Alors j'essaierai sans aucun doute cette lecture afin de ne pas rester sur cette note négative.
Euh… Je ne vous conseille pas ce roman. Je suis vraiment confuse et peinée mais je tiens à être sincère avec vous.
XOXO
Tags : biographie, classique, jeunesse, relation, famille, souvenirs, Indochine
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Commentaires
Je suis tellement déçue de ne pas avoir aimé… Mais je n'abandonne pas!
Tu m'intrigues Nadou… Je verrai s'il est disponible à la médiathèque.
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