• Un si petit oiseau de Marie Pavlenko

    Titre: Un si petit oiseau

    Auteure: Marie Pavlenko

    Editions: Flammarion

    Nombre de pages: 386

    ISBN: 978-2-0814-4384-6

    Un si petit oiseau de Marie Pavlenko

    Elle ferme les yeux, écoute la nuit, elle sent battre le coeur de la Terre, sous elle, celui des hommes, des arbres, des animaux, ce coeur nocturne qui bat depuis le commencement, qui battra après elle. Elle appartient à ce monde immense. Et son bras, peut-être, alors, est dérisoire.

     

    J'ai rencontré Marie Pavlenko à la Comédie du Livre 2019 et j'hésitais entre toutes ses parutions. Elle m'a donc dit de lire les premières pages de ses romans afin que je me décide. Un si petit oiseau est celui que j'ai choisi.

    On suit Abi, une jeune adolescente de dix-neuf ans qui a perdu son bras dans un accident de voiture. Elle qui voulait devenir vétérinaire, son rêve s'écroule et elle coupe les ponts avec ses anciens amis car elle vit très mal le regard des autres. Mais un jour, elle reçoit un mystérieux paquet où il y a un livre à l'intérieur, La main coupée de Blaise Cendrars, un écrivain et poète suisse.

    Il s'agit d'un livre Young adult où il est question d'image de soi, de reconstruction, d'amitié et d'amour. J'avais peur que l'on tombe dans une lecture trop pathos mais l'auteure arrive avec brio à nous expliquer les faits sans pour autant trop les exacerber. Oui c'est triste, oui Abi est dans une situation plus que compliquée où tous ses repères sont floutés, mais en même temps, les personnages rendent la situation plutôt belle. D'ailleurs, j'ai adoré le papa perché et la tante loufoque. Même si ce sont des personnages assez drôles, on sent que ce qui arrive à Abi les touche profondément. Mais ils essaient de trouver des parades afin qu'elle voit le monde différemment. De plus, j'ai apprécié la relation entre Abi et sa mère. Cette dernière a vécu le pire avec elle et elle souhaite que sa fille se reconstruise. Le seul personnage qui m'a laissé un peu dubitative est Millie, la sœur d'Abi. L'auteure aurait pu aller plus loin la concernant.

    Maintenant, je me dois de donner mon avis sur Aurèle. Je l'ai apprécié parce qu'il n'a aucun a priori. De plus, il est présent quand il le faut et sa passion pour les oiseaux en fait un  personnage très intéressant. J'ai moins aimé la passerelle entre le passé et le futur car cela me paraissait trop gros, peu réaliste, même si cela donnait une touche poétique à l'histoire. Il fait parti des personnages qui nous montrent que les fêlures ne sont pas toujours visibles et Marie Pavlenko a bien fait d'intégrer cette idée. 

    Ensuite, le style de l'auteure est simple et efficace. Elle n'utilise pas de fioritures dans son écriture et sa plume est percutante. Elle va à l'essentiel, les phrases sont courtes et modestes et chose que je n'apprécie pas d'habitude mais qui a donné du corps au style, ce sont les répétitions, notamment des prénoms.

    En somme, j'ai apprécié cette lecture de part son sujet qui est plutôt original. Je suis agréablement surprise par la plume de Marie Pavlenko et si vous êtes à la recherche d'un bon roman Young adult, vous pouvez mettre celui-là dans votre wishlist.

     

    XOXO

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