• Titre : Maman a tort
    Auteur : Michel Bussi
    Editions : Presses de la cité
    Nombre de pages : 509
    ISBN : 978-2-258-11862-1

    Maman a tort de Michel Bussi

    Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant.
    Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
    Il est le seul... Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l'engrenage se déclenche. Que les masques tombent.
    Qui est Malone ?

     

    Après avoir lu essentiellement de la romance (parce que j'en avais envie, parce que j'étais en vacances et parce qu'il s'agit de mon genre de prédilection), j'ai ressenti le besoin de me tourner vers d'autres lectures. Parce que, mine de rien, la romance c'est presque toujours pareil. J'avais dans ma pile à lire un roman de Michel Bussi que j'ai découvert en 2015 avec Un avion sans elle, que j'ai adoré. Je l'ai rencontré à la comédie du livre de Montpellier et à cette occasion, j'ai acheté son nouveau roman. Donc il m'aura fallu environ un an pour le sortir de ma pal. Pas que le résumé ne me tentait pas, au contraire. C'est d'ailleurs un résumé très allèchant où l'on perçoit un certain mystère. Et c'est ce que je recherche lorsque je lis un polar.

     

    L'écriture de Michel Bussi est toujours addictive. Je trouve sa façon d'imbriquer les événements très intelligente. Du début à la fin, on ne sait pas où il veut nous emmener et c'est jouissif. J'apprécie quand un polar part d'une situation complètement louffoque et surréaliste, puis que l'auteur, de par sa construction narrative, en arrive à une situation logique et pleine de bon sens.


    L'histoire de Malone n'est pas banale. Cet enfant de presque quatre ans, très intelligent pour son âge, confie au psychologue scolaire, Vasile, que sa mère n'est pas sa mère. D'ailleurs, il l'appelle Maman-da. J'ai aimé la façon dont sont traités les caractères des personnages, qui est somme toute bien pensée et réaliste. La psychologie est prépondérante dans ce récit. Au fil des l'histoire, on a de plus en plus d'indices concernant les relations entre chaque protagoniste, notamment entre Malone et ses parents. On comprend alors à quel point ce sont des éléments importants pour la suite.


    Marianne Augresse, quant à elle, est une femme flic qui veut montrer qu'elle en a autant qu'un homme. Cependant, elle s'avère plutôt fragile et un tantinet cœur d'artichaut je trouve. Cela la rendait quelque fois naïve à certains moments.


    En ce qui concerne le déroulement des événements, on est tenu en haleine tout le long car il se passe toujours quelque chose et on a des informations qui tombent régulièrement. Le rythme est donc soutenu et on ne peut s'empêcher d'émettre des hypothèses.


    Lors de la révélation, j'ai eu le même sentiment que pour Un avion sans elle. C'est une fin qui vaut le coup et qui n'est pas rocambolesque. Tout prend son sens d'une façon naturelle.

     

    En résumé, c'est un bon thriller, bien ficelé et bien construit, qui sort des sentiers battus de par son originalité. Michel Bussi est un auteur que je compte suivre encore un bon bout de temps.

    XOXO

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  • Titre : ConfessConfess de Colleen Hoover
    Auteure : Colleen Hoover
    Editions : France Loisirs
    Nombre de pages : 344
    ISBN : 978-2-298-11240-5

    Confess de Colleen Hoover

    Auburn Reed a des plans très précis pour l'avenir et ne laissera personne se mettre sur son chemin ! Mais lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry. L'énigmatique artiste semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser sa garde, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne le pensait.

    Pour se construire, chacun devra tout confesser. Mais parfois, la vérité est plus douloureuse que le silence...


    Quelle lecture fut ce nouveau roman de Colleen Hoover ! Encore un coup de cœur pour moi. Je ne sais pas comment elle fait, mais sa plume et ses histoires sont uniques et vous emportent loin, très loin.

    Dans ce livre-là, on retrouve Auburn qui vit désormais à Dallas, la ville où son premier amour est décédé cinq ans plus tôt. Elle rencontre Owen, un artiste prometteur qui se révèle être très secret. On sait qu'il la connait mais tout le mystère consiste à savoir comment, depuis quand, mais aussi pourquoi elle, elle ne le connait pas.

    Le mystère autour des deux protagonistes m'a tout simplement happée et je n'avais de cesse que de connaître le fin mot de l'histoire.

    De plus, j'aime la relation qui s'instaure au tout début ; même si ça peut paraître rapide, on comprend le cheminement de leurs sentiments. Ils se font confiance comme si c'était inscrit et naturel.

    Emory, la coloque/patronne d'Auburn me fait beaucoup rire parce qu'elle est très spontanée et franche. Elle dit les pensées que les autres n'osent pas avouer et quelques fois, ça facilite les choses.

    Owen et Auburn n'ont pas cette relation passionnée comme l'on retrouve souvent dans les romances. Certes, les sentiments sont là dès le départ, avec une certaine tension, mais c'est tout simplement simple, évident et tendre. Pour ma part, ils représentent la notion d'âme-soeur.

    Une des particularités que j'aime énormément chez Colleen Hoover, c'est que, d'une façon ou d'une autre, elle ancre ses histoires dans le réel. Pour ce roman, elle a créé sur Instagram la page #ConfessYourtruth où chacun peut se confesser de façon anonyme. Puis elle a utilisé certaines confessions que l'on peut retrouver tout au long de l'histoire. Ensuite, elle a demandé à un artiste, Danny O'Connor, de peindre des toiles qui traduiraient ces confessions. Je trouve cette idée tout simplement géniale ! On ne lis pas seulement les romans de Colleen Hoover, mais on les vit !

    Je ne vous en dirai pas plus parce que c'est une histoire qu'il faut juste découvrir par soi-même. En tout cas, si vous ne connaissez pas encore la plume de cette auteure, je ne sais pas ce que vous attendez, foncez !!


    XOXO

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  • Titre : Te désirer
    Auteure : Julie Kenner
    Editions : Michel Lafon
    Nombre de pages : 415
    ISBN : 978-2-7499-2290-4

    Te désirer de Julie Kenner

    Sauvage et d’une beauté rare, Evan Black incarne tout ce que les femmes désirent chez un homme. Sûr de son pouvoir de séduction, il cache derrière cette hardiesse un passé tumultueux…
     « Je sais exactement quand ma vie a basculé. À l’instant précis où ses yeux ont croisé les miens et où je n’y ai plus vu le reflet insipide de l’habitude mais le danger et le feu, le désir et la faim. J’aurais sans doute dû m’enfuir. Je ne l’ai pas fait. J’avais envie de lui. Plus encore, j’avais besoin de lui. De l’homme, et du brasier qu’il avait allumé en moi…
    On m’avait bien dit de ne pas m’approcher de lui. Peut-être aurais-je dû écouter ? M’échapper ? Mais mon désir était trop fort. Il y a des tentations auxquelles on ne peut pas résister. » 

     

    Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de livre de Julie Kenner ; depuis la trilogie Stark que j'aime beaucoup. Je suis donc ravie de retrouver sa plume.

    Nous trouvons pour cette série Angie, qui vient de perdre son oncle, qu'elle concidère presque comme un père. Elle retrouve à l'occasion de la fête organisée pour son enterrement Cole, Tyler et Evan, trois jeunes hommes qu'elle avait l'habitude de cotoyer lorsqu'elle passait ses étés chez son oncle. Mais Angie fantasme sur Evan depuis son adolescence, cet homme aussi beau que mystérieux. D'autant que son oncle lui a fait promettre de ne jamais s'en approcher.

    Ainsi, il s'agit d'un amour impossible, empreint de secrets familiaux, que ce soit pour l'un ou l'autre, qui se tient dans un univers où l'art et la politique ont toute leur place.

    Les personnages sont assez typiques des romances érotiques, il n'y a donc pas vraiment de surprises les concernants. Angie, qui a perdu sa sœur il y a huit ans, est torturée et cherche un semblant d'adrénaline pour se sentir vivante. Mais, comme son père est un politicien très engagé et haut placé, elle se doit d'être irréprochable, comme l'était sa défainte sœur. Evan, quant à lui, c'est l'homme dominant, sûr de lui, protecteur et charismatique.

    J'ai trouvé qu'il y avait un certain déséquilibre entre la part de la relation amoureuse des deux personnages principaux et tous les aspects secrets autour de la vie d'Evan. Il me semble que la première prend trop de place et les révélations ainsi que le dénouement se déroulent trop rapidement et ne sont pas suffisamment exploités. D'ailleurs, il y a trop de scènes érotiques qui n'apportent rien de plus à l'histoire ou à l'évolution des personnages. Je ne suis pas pour les scènes de sexe inutiles dans un roman. Par contre, Julie Kenner a un talent certain pour les décrire, ce qui m'a permit de ne pas m'ennuyer.

    Comme j'ai les deux autres tomes dans ma pile à lire, je continuerai cette saga, d'autant plus que l'on retrouve pour chaque tome un des garçons. J'aime beaucoup ce genre de fonctionnement pour les séries parce que même si on reste dans le même environnement que le tome un, il y a toujours comme un renouveau qui me plaît bien. De plus, on ne se sent pas obligé de continuer, c'est donc moins frustrant d'arrêter une saga si on n'accroche pas pour le premier volet. Pusqu'il y a somme toute un point final pour ce qui est de la romance entre deux personnages.

    Si vous voulez découvrir cette auteure, je vous conseille néanmoins de lire avant tout la saga Stark, qui est vraiment bonne. Et pour les amateurs (trices) de la saga Cinquante nuances de Grey, foncez !


    XOXO

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  • Titre : Beautiful Oblivion
    Auteure : Jamie McGuire
    Editions : J'ai lu
    Nombre de pages : 347
    ISBN : 978-2-290-11545-9

    Beautiful Oblivion de Jamie McGuire

    Trenton Maddox était le héros d'Eastern University : toutes les filles étaient folles de lui, toute la fac voulait traîner avec lui... jusqu'à ce qu'un tragique événement mette fin au rêve.
    Alors que sa vie a repris son cours depuis peu, Trent croise la route de Cami, une jeune serveuse du Red. Farouchement indépendante, celle-ci n'est pas disponible et refuse de lui offrir la place qu'il convoite. Qu'à cela ne tienne. Trent est bien décidé à faire honneur à la ténacité des Maddox en prouvant à Cami qu'elle fait erreur. Il ignore que face à lui se trouve un adversaire de taille...


    Quel plaisir de retrouver l'univers des frères Maddox ! J'avais adoré les deux premiers tomes de l'auteure, Beautiful disaster et Walking disaster, avec Abby et Travis. Celui-ci est très bien placé dans mes bookboyfriends... ;-) et c'est une saga que je recommande régulièrement.


    Pour ce tome-là, on retrouve un des frères Maddox, Trenton, et Cami, la serveuse sympa du bar où à l'habitude d'aller Travis. Cette histoire se déroule en parallèle de celle de Travis et Abby puisque l'on retrouve certaines scènes, comme l'incendie d'un des bâtiments du campus.


    Cami n'est pas libre car elle sort avec T.J.. Malheureusement, celui-ci n'est pas beaucoup disponible et elle ne le voit que rarement. C'est alors qu'elle revoit Trenton, un garçon du même âge qu'elle étant donné qu'ils ont fait leur scolarité ensemble. Vous imaginez bien qu'ils vont se tourner autour et que de fil en aiguille des sentiments vont apparaître. Mais leur histoire n'est pas si facile puisque l'on sent que Cami a un secret qu'elle ne peut pas lui avouer.


    Ma lecture a presque était un coup de cœur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, Cami et Trenton sont trop mignons ensemble ! Trent est vraiment attentionné, même s'il a un sacré caractère (c'est un maddox, ne l'oublions pas). En tout cas, il la protège, il est tendre, beau, et sa relation avec Olivia, sa petite voisine de cinq ne peut que vous faire fondre. Pour résumer, je ne lui trouve aucun défaut. Quant à Camille, je l'ai trouvée plutôt indépendante, assez sérieuse avec une certaine force de caractère. Sa relation avec sa famille est chaotique puisque son père est tout simplement ignoble. Ses frères m'ont beaucoup agacée car je trouve qu'ils ne la protègent pas comme il se devrait (mais heureusement Trent est là hihihi!).


    Ensuite, comme je vous le disais plus haut, il y a un secret et j'avoue que j'ai été vraiment surprise de la révélation. D'ailleurs, petit aparté : pour celles ou ceux qui ont l'habitude de regarder les derniers mots d'un livre avant de le commencer, ne le faites pas pour ce livre-là parce que vous allez vous spoiler. Le fait que l'on découvre ce secret seulement dans les derniers mots m'a fait jubiler comme jamais ! En lisant le dernier chapitre je me disais « c'est pas possible, il va y avoir un autre tome parce qu'on ne connaît toujours pas ce maudit secret ! ». Et bien, je me trompais et quand c'est tombé, j'en revenais pas. En fait, c'est le genre de livre que vous avez envie de relire de suite après juste pour retrouver les petits indices que l'auteur a semé. Il est rare que je sois surprise pour la lecture d'une romance, parce que finalement, c'est plus ou moins le même schéma, mais là, il me semble que ça vaut le coup.


    Par contre, je ne peux pas mettre ce roman dans la catégorie des coups de cœur parce qu'il y a quand même quelques longueurs. De plus, j'aurais voulu que cette relation père/fille soit plus développée. Je reste un peu sur ma faim en ce qui la concerne.

     

    Même si je l'ai déjà dit, si vous aimez les romances, cette saga est pour moi incontournable. Vous ne pouvez que tomber sous le charme des frères Maddox !


    XOXO

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  • Titre : Le théorème des Katherine
    Auteur : John Green
    Editions : Nathan
    Nombre de pages : 281
    ISBN : 978-2-09-255571-2

    Le théorème des Katherine de John Green

    Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
    Dis-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
    Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE.
    Et dix-neuf fois il s'est fait larguer.


    Voici le quatrième roman que je lis de John Green, l'auteur de Nos étoiles contraires, qui fut un coup de cœur monumental.

    Il me semble qu'il s'agit d'un des premiers romans de l'auteur. On retrouve Colin, qui vient tout juste de se faire larguer par sa petite amie, Katherine. Il n'est sorti qu'avec des filles portant se prénom et il se demande, en bon petit surdoué qu'il est, s'il ne peut pas trouver une formule mathématique qui permettrait de prévoir la durée d'une relation.

    C'est un roman jeunesse qui prend des airs de roadtrip. Colin va en effet voyager avec son seul et meilleur ami Hassan. Ils vont atterrir dans un petit patelin un peu plus au sud sur la côte est des Etats-Unis. Là-bas, ils rencontreront différents personnages.


    J'ai plutôt apprécié ma lecture puisque c'est une histoire assez intéressante. John Green a une façon de tourner les événements assez particulière. J'avoue qu'à chaque fois, je me demande où il veut en venir. Il est maître dans l'écriture de scènes un peu surréalistes et décalées.

    Colin, le personnage principal, est assez naïf et ingénu. Comme il est très intelligent, son comportement est peu compris de ses pairs et il n'arrive pas vraiment à se faire des amis. Le seul qu'il a est tout simplement barré mais hilarant.

    De plus, il ne cesse de faire des anagrammes de tout et n'importe quoi, alors il est parfois agaçant, d'autant plus que certaines fois, ça en devient des idées fixes et il se coupe du monde.

    Il y a quelques petits bémols que j'aimerai souligner concernant les romans de John Green. Je ne sais pas si ça vient de moi (surement) ou si c'est parce que je n'arrive pas à me détacher des autres livres de l'auteur, mais je trouve qu'ils tournent tous autour de la même chose : la quête de soi et par la même, la quête de l'amour (je mets Nos étoiles contraires à part). J'ai lu Qui es-tu Alaska ? et La face cachée de Margo. J'avais trouvé des similitudes concernant les personnages ; pour moi, Margo, Alaska et Lindsey sont identiques. Que ce soit au niveau du caractère ou du comportement. Alors, ça m'a génée dans ma lecture parce que j'avais parfois le sentiment de relire le même livre. Oui l'histoire n'est pas la même mais quand même... je me suis demandé si le point de vue y était pour quelque chose puisque, pour le moment, Nos étoiles contraires est le seul avec un point de vue féminin. Je ne sais pas... Si vous avez un autre avis que le mien, n'hésitez pas à m'en faire part.

    En ce qui concerne la plume de l'auteur, elle est égale à elle-même : simple, efficace. On sent l'esprit pragmatique de l'écrivain et il maîtrise les notions scientifiques qui sont intégrées avec brio. Je suis toujours fan de ses réflexions sur la vie qui sont justes, percutantes et pleines de bon sens.

    C'est un bon roman jeunesse qui ne prend pas les jeunes, justement, pour des gros ignares. Mais je reste tout de même déçue parce que je n'ai pas été surprise.


    XOXO

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