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Titre: Shining, l'enfant lumière
Auteur: Stephen King
Editons: J'ai lu
Nombre de pages: 572
ISBN: 978-2-2903-0843-1
Jack Torrance n'imaginait sans doute pas ce qui l'attendait le jour où il décida de postuler pour ce boulot de gardien. Il s'agissait de veiller à l'entretien de l'Overlook, un grand hôtel du Colorado, pendant la saison d'hiver, une fois l'établissement fermé à la clientèle. Il s'y installerait avec sa femme Wendy et leur jeune fils Danny. Et dès lors, ils seraient coupés du monde…
Un isolement dont Jack a bien besoin, lui qui s'apprête à écrire un nouveau livre. Mais un isolement qui a vite raison de sa santé mentale. Il faut dire que le palace semble « possédé », pour avoir été le théâtre d'événements dramatiques et morts violentes. Et Danny, qui a des talents de medium, ressent bien vite le danger que les fantômes du passé font peser sur sa famille... Mais cela suffit-il à justifier la soudaine folie meurtrière de Jack ?
Après la découverte de Stephen King à travers Misery, j'ai continué sur ma lancée et ne regrette toujours pas. Je me souviens avoir vu la version mini-série dans ma jeunesse, celle de Mick Garris, mais j'ai très peu de souvenirs.
Shining, c'est l'histoire d'une famille et des relations entre ses membres au-delà de l'histoire de l'Overlook, l'hôtel mystérieux. Le père, Jack, est un professeur en littérature alcoholique qui a été licencié. Le fils, Danny, est un enfant très particulier puisqu'il est très intelligent et il a un copain imaginaire qu'il appelle "prof". La mère, Wendy, est une femme dévouée à son mari et son fils. Elle est somme toute plutôt passive. C'est donc un huis-clos familial où, à travers les interactions avec ce lieu mythique et mystique, se jouent les liens entre un mari et sa femme, mais surtout ceux entre un père et son fils.
Par ailleurs, l'Overlook a un rôle indéniable en tant que personnage car c'est lui qui induit les différents rapports entre Jack et Danny. Il s'insère petit à petit dans les esprits de chacun, de façon très subtile et sagace. Je trouve que Stephen King arrive judicieusement à instaurer un climat oppressant, en utilisant les longueurs mais à bon escient. Il nous présente consciencieusement les personnages et il prend le temps de tisser la toile de son histoire. C'était indispensable pour que le lecteur comprenne vraiment les tenants et les aboutissants de l'histoire des Torrance.
En ce qui concerne l'aspect horrifique de l'histoire, même si certaines scènes sont angoissantes, notamment celle des animaux de buis, on ne tombe pas vraiment dans l'horreur. Oui c'est stressant et sinistre. Ce sentiment est exacerbé par la montée de cette sensation d'oppression dûe à ce huis-clos, où l'on est enfermé avec ces trois personnages, dans ce paysage hivernal, où tout est ralenti et froid. C'est en cela que King est bon. Tout est subtil et donc tout est efficace.
Après la lecture de ce livre, j'ai vu l'adaption de Kubrick. Même si le film est bien, je trouve que la relation père-fils n'est pas suffisamment exploitée et je trouve que c'est l'essence-même du roman. Donc je vous conseille très fortement Shining, et je lirai la suite, Docteur Sleep, qui est dans ma pile à lire depuis des années. D'ailleurs, quand je l'ai acheté, je ne savais pas que c'était une suite, alors finalement, j'ai bien fait d'attendre de le lire.
XOXO
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Titre: Le sorceleur, tome 1; Le dernier vœu, tome 2; L'épée de la providence
Auteur: Andrzej Sapkowski
Editions: France Loisirs
Nombre de pages: 927
ISBN: 978-2-2981-5191-6
A travers les plaines arides et les montagnes escarpées des Royaumes du Nord, un homme avance seul. En ces temps obscurs, il est l'un des rares à ne pas craindre les terribles créatures qui croisent sa route. Car Geralt de Riv est un sorceleur: un mercenaire initié aux secrets d'une ancienne magie. Il suit son propre code de l'honneur dans un monde qui a oublié le sien, avec l'espoir inavoué de réaliser son dernier vœu: retrouver son humanité.
Je vous présente ma première lecture de 2020 mais aussi mon premier coup de coeur! Après être tombée amoureuse de la série sortie en décembre 2019 sur Netflix, je me suis jetée sur les livres. Comme France Loisirs a sorti des éditions de deux tomes à 13 euros, c'était une occasion à ne pas manquer. C'est d'ailleurs pour cela que ma chronique repose sur les deux premiers tomes de la saga; je les ai lu comme s'ils n'en faisaient qu'un. Cela n'est pas dérangeant puisque ceux-ci se composent de nouvelles, presque indépendantes l'une de l'autre.
Venons-en au vif du sujet: j'ai tout aimé. Que ce soit le style de l'auteur, les aventures de Geralt, les personnages, les légendes sur lesquelles reposent certaines histoires, tout. Je vais maintenant tenter d'être plus précise sinon ma chronique risque d'être la plus courte de l'histoire des chroniques.
En ce qui concerne le style de Andrzej Sapkowski, son écriture est immersive et épique. J'avais l'impression d'être avec Geralt, de l'accompagner dans son périple. Par ailleurs, elle est aussi très moderne avec des dialogues simples et efficaces. Je trouve que cela donne une touche de réalisme et rapproche les personnages de nous, commun des mortels. Ensuite, le choix des nouvelles est intéressant parce que ça accentue le côté expédition du héros, où celui-ci traverse les terres en vue de missions.
Maintenant, parlons des personnages. Bien évidemment, j'ai beaucoup aimé Geralt, qui a un aspect bourru parce qu'il est très abrupt dans son discours et dans son comportement, mais en même temps, il a une certaine sensibilité et c'est quelqu'un d'assez juste et sincère. Cela transparait surtout dans sa relation avec Jasper, son meilleur ami par la force des choses, mais aussi avec Yennefer, avec laquelle il entretient une relation somme toute particulière. Intéressons-nous maintenant à Jasper, le barde, qui est le personnage qui donne de la légèreté et de l'humour au roman. Il y a un fort contraste entre la personnalité du Sorceleur et celle de Jasper mais cela ne les empêche pas de se vouer un respect fort et mutuel. Cela n'est jamais explicite, mais finalement, nul besoin d'en rajouter.
Enfin, moi qui aime les légendes, je suis servie avec ces recueils de nouvelles. Même si je ne suis pas experte en légendes scandinaves, j'ai néanmoins reconnu quelques contes notamment celui de la petite sirène. Le fait que l'auteur s'en inspire ancre acore plus son œuvre dans quelque chose de tangent.
Donc je vous conseille cette saga pour tout ce qu'elle est, un écrit immersif, original, intéressant et de qualité. A travers mes lectures, je recherche ce frisson, cette émotion si particulière que l'on ressent dans certains écrits. Pour ma part, je pense à Harry Potter, au Petit Prince ou encore aux romans jeunesse de Roald Dahl. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je souhaite dire mais en tout cas, sachez que ce sentiment, je l'ai eu à la lecture du Sorceleur. Si vous avez la même sensibilité que moi, vous ne pourrez qu'aimer ces romans.
XOXO
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Titre: Je peux très bien me passer de toi
Auteure: Marie Vareille
Editions: France Loisirs Poche
Nombre de pages: 333
ISBN: 978-2-2981-5535-8
Chloé, 28 ans et parisienne jusqu'au bout des ongles, enchaîne les histoires d'amour catastrophiques. Un jour, elle conclut un pacte avec son amie Constance. Chloé devra s'exiler en pleine campagne avec l'interdiction d'approcher un homme et réaliser son rêve de toujours: écrire un roman. Constance, incorrigible romantique, s'engagera à coucher dès le premier soir avec un parfait inconnu.
De Paris aux vignobles du Bordelais en passant par Londres, cet étrange pari entraînera les deux amies bien plus loin que prévu… Réussiront-elles à tenir leur engagement?
J'ai adoré la plume de Marie Vareille dans sa saga Elia la passeuse d'âmes, de la dystopie comme je les aime. Alors je souhaitais la découvrir à travers son genre de prédilection, la chick-lit. C'est maintenant chose faite et cette auteure confirme son talent d'écrivain; j'ai passé un très bon moment de lecture.
On va suivre deux nouvelles amies, Chloé, une parisienne encore amoureuse de son ex qui enchaîne les histoires sans lendemain, et Constance qui, après une rupture somme toute conventionnelle, n'arrive pas à se lâcher et sa période de no-sexe-land commence très sérieusement à l'inquiéter. Elles vont donc décider de changer les choses et Chloé va chez l'oncle de Constance, à Château-Lyran, où elle a pour mission d'écrire son premier roman et ne surtout pas avoir de relation, alors que Constance doit prendre des cours de séduction avec Baby-Doll, une blonde sûr d'elle.
J'ai adoré le fait de suivre ces deux personnages. J'avais peur de ne pas accrocher à l'une des deux protagonistes, mais elles sont toutes les deux attachantes à leur manière. Constance m'a un peu fait penser à Britget Jones car je l'ai trouvée complètement loufoque et fantasque. Elle m'a fait rire à de nombreux moments. Quant à Constance, même si au début j'étais dubitative, elle s'avère finalement intéressante et pas si cruche que ça.
L'auteure a su passer d'une histoire à l'autre sans que l'on soit frustré. C'est comme si chaque événement se répondait. De plus, elle a fait le choix de modifier un peu la narration avec l'utilisation d'un journal intime pour Constance. Je trouve que cela apportait du ryhtme.
Il y a de nombreux quiproquos dans ce roman, certains gros comme une maison et d'autres plus subtils, ce qui fait qu'il y a de nombreux rebondissements. Les fins ne sont pas étonnantes, au contraire, mais finalement, je n'aurais pas souhaité que le roman se termine différemment. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère qui se dégage de ce livre, peut-être grâce aux cadres choisis. Je me suis vraiment crue à Château-Lyran avec Chloé. Les personnages secondaires n'y sont certainement pas pour rien, notamment, l'oncle de Constance, qui est l'instigateur de plein de situations dans cette histoire. En parlant de personnages, je suis en amour avec Vincent. J'adore ce genre de personnage, sombre, torturé ce qu'il faut, énigmatique et brut.
Marie Vareille excelle avec les dystopies. Je sais maintenant qu'elle excelle aussi dans les romances. J'ai hâte de découvrir ses autres romans.
XOXO
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Titre: d'un commun accord
Auteure: Sophie Jomain
Editions: J'ai lu
Nombre de pages: 445
ISBN: 978-2-2900-9845-5
« Jane, que serais-tu prête à faire pour expier tes fautes ? »
Escroc, voleur, menteur, tricheur… Les adjectifs n’ont jamais manqué pour définir Martin Legrand.
Égoïste, vénale, jalouse, sournoise, des épithètes qui ont toujours collé à la peau de Jane Stewart. Mais cette fois, elle est prête à se faire pardonner. Ils reprendront les choses là où ils les avaient laissées. Avant l'accident, avant que leur vie ne vole en éclats.Cet opus est un tome compagnon de Cherche jeune femme avisée où l'on retrouve Jane, l'amie d'Adrien, et Martin, l'ex-collègue de Gabi. J'avoue que je ne me souvenais pas vraiment du premier roman, mais cela ne m'a pas gênée pour comprendre cette suite. Sophie Jomain nous donne suffisamment de rappels pour que l'on puisse comprendre les liens entre les personnages.
C'est une romance somme toute assez basique même si le point de départ est assez original car les deux protagonistes principaux se connaissent déjà puisqu'ils étaient déjà amants. Par contre, leur histoire commence avec un accident de voiture où Martin va perdre une jambe et tout sera de la faute de Jane, qui était au volant de la voiture.
Trois ans plus tard, Jane est obligée de revenir en France où elle va devoir se confronter à Martin, qui la déteste au plus haut point et il va faire en sorte de lui faire payer son accident. Ce point-là était plutôt intéressant sauf que Martin est horrible avec Jane, alors j'ai eu du mal à éprouver de l'empathie pour lui. Par ailleurs, Jane est une femme forte sauf quand elle a affaire à Martin. Son côté soumise et résigné m'a laissée un peu perplexe. J'avais parfois envie de la secouer.
Mis à part ce point, j'ai passé un bon moment de lecture. Sophie Jomain a l'art de manier les mots et je suis constamment transportée. Petit détail concernant l'écriture, je trouvais qu'il y avait beaucoup de narration et que les dialogues étaient utilisés avec parcimonie. D'habitude, c'est un procédé qui me dérange parce que cela a tendance à alourdir le style, mais dans ce cas-là, cela permettait de bien comprendre ce que pensaient et éprouvaient les personnages.
J'ai donné une assez bonne note au roman (3.75/5) mais la personnalité de Martin était parfois trop problématique pour moi. C'est pourquoi je n'ai pas mis 4. Je lirai la suite sans aucun soucis, d'autant plus que j'apprécie Antoine, l'ami de Jane.
XOXO
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Titre: My escort love, tome 1
Auteure: Laura S. Wild
Editions: Hugo Roman
Collection: Fyctia
Nombre de pages: 431
ISBN: 978-2-7556-2940-8
Constance Pradel est jolie, un peu timide et passionnée de dessin. Elle est aussi mal dans sa peau et entretient une relation compliquée avec son père. Et elle est surtout… vierge. Complexée par cette situation et poussée par Sophia, sa fidèle et déjantée meilleure amie, elle décide de faire appel à un Escort boy pour y remédier. C'est ainsi que le ténébreux Noah entre dans sa vie…
Beau, charmeur et sûr de lui, Noah mène sa vie comme bon lui semble. Escort boy depuis plus de trois ans, il assume pleinement son mode de vie et sa profession dérangeante. Jusqu'au jour où sa route va croiser celle de Constance.
Les fêtes arrivent bientôt et quand arrive cette période j'ai très envie de me plonger dans de la romance. Je n'avais pas envie de continuer une saga déjà entamée alors comme j'ai acheté il y a peu les deux premiers tomes de la saga My Escort love, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir Laura S. Wild, car j'attends beaucoup parler d'elle, notamment de la part de Ludo de la chaîne Youtube Prends un livre et détends toi.
D'après la quatrième de couverture, c'est de la romance assez basique puisque l'on va suivre Constance, une étudiante en droit de 21 ans. Elle est complexée parce qu'elle est encore vierge alors elle n'arrive pas à créer des liens avec les garçons. Sa meilleure amie, Sophia, va lui proposer de régler la situation avec un Escort boy, et Constance va finir par accepter.
Même si certains points m'ont gênée, comme le fait que l'on parle de protitution sans évoquer le fait que c'est illégal (l'histoire se déroule en France), ou encore lorsque l'auteure utilise des procédés trop faciles pour résoudre certaines situations, j'ai réussi à les mettre de côté et à apprécier ma lecture.
Je trouve que les personnages sont intéressants, notamment Constance car, à travers elle, on comprend que certaines personnes peuvent ressentir de l'anxiété et quels en sont les mécanismes. Ce personnage évolue bien même si au milieu de ma lecture, Constance m'agaçait un peu parce qu'elle se faisait trop de films sans trop réfléchir. Quant à Noah, je l'ai apprécié aussi même si je l'ai trouvé un peu trop gentil et parfait. Il manquait de profondeur.
L'histoire est prenante, surtout à la fin, mais elle manquait d'originalité. J'ai deviné toutes les ficelles puisque ce sont celles que l'on retrouve quasiment tout le temps dans les romances. Mais, j'ai apprécié le fait que l'histoire se déroule en France car cela permet de mieux d'identifier aux personnages et de les rendre plus réels, plus vraisemblables.
A vrai dire, quand je lis de la romance, je ne recherche pas forcément l'originalité, au contraire, j'attends certains clichés. Je veux ressentir des choses à travers les personnages et ce qui leurs arrive et, finalement, Laura S. Wild y ait très bien arrivé, puique j'ai passé un bon moment de lecture.
Je ne sais pense pas lire de suite le tome deux car on suit nos deux personnages alors que j'aurais préféré suivre deux autres personnages, comme Sophia et Arthur ou Aaron. Mais j'essairai de ne pas trop tarder afin de ne pas oublier l'histoire, comme cela m'arrive trop régulièrement ces temps-ci ^^.
XOXO
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